Une petite foule devant les bureaux de la ministre Chantal Rouleau. Les participantEs tiennent différentes pancartes et bannières avec les logos de leurs organismes ou des slogans revendiquant l'indexation.

La DCD voit rouge ! Action dU 20 septembre 2023

Une cinquantaine de personnes, provenant d’organismes en DCD de Montréal, Lanaudière et la Montérégie se sont rassemblés devant les bureaux de comté de la ministre Chantal Rouleau, mercredi le 20 septembre dernier, pour revendiquer l’indexation de la DCD !

Les participants ont pu écrire leurs témoignages et demandes à la ministre Rouleau sur des feuilles rouges, qui ont été accrochées à des cordes devant les portes extérieures. Merci à tous les groupes qui étaient présents !

Album photo de l’événement (Facebook)

Communiqué de presse du RODCD

Autres mobilisations régionales

Saguenay-Lac-St-Jean : Action de reconnaissance pour les organismes communautaires en Défense collective de droits – 27 septembre, Chicoutimi (Événement Facebook)

Estrie : Diffusion de vidéos sur l’impact du manque d’indexation sur les médias sociaux par le CTTAE – 5 vidéos à voir ici : 1, 2, 3, 4, 5

Lanaudière : Diffusion d’un communiqué de presse signé par les groupes de la région sur les médias sociaux

Abitibi-Témiscamingue : Diffusion d’une lettre ouverte signée par les groupes de la région sur les médias sociaux

Processus d’indexation : La défense collective des droits voit rouge !

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Montréal, le 20 septembre 2023 – Le Regroupement des organismes en défense collective des droits (RODCD) manifeste ce matin, en compagnie de groupes membres de Montréal et des régions avoisinantes, devant les bureaux de comté de la ministre Mme Chantale Rouleau, responsable de la Solidarité sociale et de l’action communautaire, pour lui faire part de notre impatience face à la lenteur de l’avancement de ce dossier. 

Rappelons que le RODCD est en campagne depuis bientôt un an afin d’obtenir un mécanisme d’indexation complet et couvrant la hausse des dépenses de fonctionnement des organismes. Cette campagne a été lancée suite aux nombreuses représentations que le RODCD a menées par le passé, notamment lors des consultations qui ont mené au Plan d’action gouvernemental en action communautaire en 2022, et qui sont restées lettre morte.  

Cette situation est d’autant plus inacceptable que la majorité des organismes communautaires autonomes bénéficient d’un mécanisme d’indexation depuis de nombreuses années. Le RODCD et ses membres font partie des secteurs toujours laissés en plan par l’actuel gouvernement et ses prédécesseurs.   

D’une certaine façon, la ministre ment à la population en répétant que les sommes annoncées dans le cadre du PAGAC constituent un rehaussement du financement des organismes. Selon Sylvain Lafrenière, coordonnateur du RODCD, « les sommes annoncées pour cette année financière et les trois prochaines sont tellement minimes qu’elles ne compensent même pas la hausse actuelle de l’inflation. Dans les faits, si rien n’est fait rapidement, c’est une nouvelle période d’appauvrissement des organismes qui s’ouvre actuellement ».  

Les hausses des dernières années accordées au secteur de la défense collective des droits ont certes donné un peu d’oxygène et permis de régler partiellement les inégalités de financement les plus criantes entre les organismes du secteur, mais il reste encore beaucoup à faire.  

Encore aujourd’hui, les organismes de défense collective des droits sont toujours parmi les moins bien financés dans l’ensemble des organismes en action communautaire autonome. En refusant de mettre en place rapidement un mécanisme d’indexation, cet écart va à nouveau se creuser.  

C’est pourquoi le RODCD est venu dire à la ministre qu’il ne peut se contenter de ce vague engagement d’inclure un tel mécanisme dans un éventuel projet de loi. Nous avons besoin d’un échéancier beaucoup plus précis et d’un engagement plus clair de la part de la ministre. Le RODCD est prêt à collaborer avec elle afin de convaincre ses collègues au sein du conseil des ministres. Notre attente n’a que trop duré ! Nous voulons un mécanisme d’indexation maintenant ! 

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Contact : 

Sylvain Lafrenière, coordonnateur du RODCD 

Bureau : 438-380-8800  

Cellulaire : 514-756-6303  

Courriel : coordination@rodcd.org 

Avec l'automne et le manque d'indexation, la DCD voit rouge ! Action pour l'indexation du programme « Promotion des droits » Mercredi le 20 septembre, 11h30, 500, boulevard Saint-Jean-Baptiste, Pointe-aux-Trembles

Actions pour l’indexation de septembre 2023

Le 20 septembre prochain, la DCD voit rouge ! action à montréal

Dans un contexte économique difficile, avec des augmentations significatives de l’inflation et du coût de la vie, l’indexation est indispensable pour les organismes communautaires. Après une année de mobilisation, deux campagnes de lettres aux décideurs politiques, plusieurs manifestations régionales et une manifestation nationale, le gouvernement refuse de nous accorder cette mesure de SURVIE. Nous en avons assez des délais alors que les besoins sont urgents ! Ce mercredi le 20 septembre, la DCD voit rouge !

Rejoignez-nous pour une action devant les bureaux de comté de la ministre Chantal Rouleau à Pointe-aux-Trembles de 11h30 à 12h30 pour revendiquer l’indexation du financement à la mission des organismes en défense collective des droits.

Deux points de rendez-vous :
11h : Au terminus Nord de la station Honoré-Beaugrand, pour prendre l’autobus en groupe jusqu’au rassemblement
11h30 : Au 500, boulevard Saint-Jean-Baptiste, à Pointe-aux-Trembles, où aura lieu l’action

Merci de partager l’événement Facebook !

Autres mobilisations régionales

Saguenay-Lac-St-Jean : Action de reconnaissance pour les organismes communautaires en Défense collective de droits – 27 septembre, Chicoutimi (Événement Facebook)

Estrie : Diffusion de vidéos sur l’impact du manque d’indexation sur les médias sociaux par le CTTAE – Semaine du 18 septembre

«La défense collective des droits, 20 ans après la PRAC, » Congrès d'orientation du RODCD, 10 au 12 octobre 2023, à l'Hôtel le Dauphin, Drummondville.

Congrès d’orientation du RODCD – 10 au 12 octobre 2023

Le congrès d’orientation du Regroupement des organismes en défense collective des droits aura lieu du 10 au 12 octobre prochain ! Sous le thème « La défense collective des droits, 20 ans après la PRAC, » ce congrès sera une occasion pour les organismes en défense collective des droits de se rassembler et se concerter sur plusieurs enjeux. La plénière décisionnelle déterminera les orientations du Regroupement pour les années à venir.

Congrès d’orientation du RODCD

DATE : 10 octobre en soirée au 12 octobre à l’heure du dîner
EMPLACEMENT : Hôtel le Dauphin, Drummondville

Vous pouvez ici voir le déroulement du congrès en format Word.
Vous pouvez vous inscrire par ici* !

* Le congrès est réservé aux organismes du secteur de la DCD seulement. Les inscriptions avec l’hébergement inclus sont maintenant fermées. Il est toujours possible de s’inscrire au congrès, mais vous devrez réserver votre hébergement par vos propres moyens.

LOI 25 | Lettre à la ministre Champagne Jourdain

Le RODCD a récemment rédigé une lettre, adressée à la ministre de l’Emploi Kateri Champagne Jourdain, pour dénoncer le poids démesuré que pèsent aux organismes communautaires les nouvelles mesures du Registraire des entreprises du Québec, qui découlent de la loi 25 sur la protection des renseignements personnels. Vous pouvez la lire ci-dessous, ou en format Word.

Montréal, le 10 juillet 2023
Destinataire : Kateri Champagne Jourdain, ministre de l’Emploi
Objet : Demande de moratoire dans l’application des dispositions de la Loi visant principalement à améliorer la transparence des entreprises pour les organismes communautaires

Madame la Ministre,

Le Regroupement des organismes en défense collective des droits (RODCD) joint sa voix à d’autres organisations nationales du mouvement communautaire afin de demander une suspension de la mise en pratique des dispositions de la nouvelle mouture de la Loi sur la protection des renseignements personnels.

Plusieurs organismes communautaires, particulièrement les groupes de base et locaux, sont inquiets des conséquences de ces nouvelles dispositions. L’obligation pour les directions ou coordinations des organismes de recueillir et de fournir les informations personnelles des membres de leur conseil d’administration au Registraire des entreprises pose problème, en plus de constituer une charge de travail supplémentaire.

Il faut savoir que la plupart des administrateurs bénévoles sont des membres de l’organisme qui ont ou bénéficient encore des services d’accompagnement ou de défense de leurs droits par l’équipe de travail. Les nouvelles exigences de la Loi 25 peuvent causer des enjeux de confidentialité et de rapport de force entre le conseil d’administration et les responsables de l’organisme.

Les craintes quant à la confidentialité des informations fournies au REQ est aussi une source de préoccupation, particulièrement pour les copies des pièces d’identité qui vont circuler entre les mains de plusieurs personnes. De plus, les adresses et dates de naissance des administrateurs pourront être consultées par l’ensemble de la population, ce qui va effrayer plusieurs personnes à s’identifier publiquement en lien avec un organisme qui, par exemple, soutient les personnes à l’aide sociale. Les risques de stigmatisation de populations vulnérables sont importants. La conséquence principale pour plusieurs organismes sera la perte d’administrateurs et la difficulté à en recruter de nouveaux.

Les autres craintes que nous avons concernent la gestion de ces masses de données par le REQ : des milliers d’organismes communautaires tiennent leur Assemblée générale dans la même période et élisent leurs milliers d’administrateurs et ce, à chaque année. Les délais de traitement risquent d’être importants.

À la vue de tous ces éléments, il nous semble nécessaire de suspendre les nouvelles dispositions de la Loi 25 pour préserver le fonctionnement des organismes, le temps de trouver ensemble des façons de répondre au souhait du gouvernement d’améliorer la transparence des organisations et ce, dans délais plus réalistes pour nos organismes.

Dans cet esprit, nous vous demandons d’accorder un moratoire d’au moins une année à l’application de ces mesures et nous vous offrons de travailler avec vous sur ce dossier.

Bien à vous,

Sylvain Lafrenière, coordonnateur du Regroupement des organismes en défense collective des droits (RODCD)

« Encore du réchauffé, » clame le RODCD

Le bureau de la ministre Mme Chantale Rouleau, responsable de la Solidarité sociale, a émis ce matin un communiqué de presse annonçant ses engagements pour les organismes en défense collective des droits et pour les corporations de développements communautaires, qui sont deux composantes du mouvement communautaire qui relève directement de sa responsabilité.

Dans les faits, cette annonce n’est que du réchauffé. Elle ne mentionne aucune somme additionnelle par rapport à ce qui était déjà connu depuis l’annonce du plan d’action gouvernemental en action communautaire (PAGAC), l’an dernier.

De plus, fidèle à son habitude, le gouvernement présente les montants en les gonflant et, surtout, d’une façon qui ne permet pas de comprendre la réalité du sous-financement de nos membres et de l’ensemble des organismes de défense collective des droits. Par exemple, le montant de 4,8 M$ pour l’accueil de nouveaux organismes ne représente en fait qu’un peu plus d’un million $ versé annuellement aux organismes. Dans les faits, ce n’est seulement qu’une douzaine de nouveaux organismes qui vont recevoir du financement, et cela d’ici 2027 !

De même, les sommes supplémentaires octroyées aux organismes financés n’arrivaient même pas au ¼ des demandes exprimées par notre secteur. « Les augmentations annoncées pour les quatre prochaines années sont inacceptables ! Dans les meilleurs cas, on parle d’une augmentation de budget d’un peu plus de 10 000 $ d’ici 2027. Avec l’inflation élevée, les groupes risquent à nouveau de s’appauvrir ! » s’indigne Sylvain Lafrenière, coordonnateur du RODCD.

De plus, le communiqué reste également totalement silencieux face à la revendication prioritaire du RODCD dans la dernière année, soit l’obtention d’un mécanisme d’indexation permanent. La ministre ne peut faire comme si elle n’est pas au courant. Cette demande a été formulée tout au long du processus de consultation menant au PAGAC, et depuis la fin de 2022, les organismes se sont mobilisés pour informer non seulement la ministre, mais également la grande majorité des député-es et du conseil des ministres.

Pour le RODCD, cette mesure est nécessaire si l’on prétend vouloir vraiment aider à la rétention du personnel et leur permettre de maintenir leurs activités actuelles. Pour le coordonnateur du RODCD, « le ministre et le gouvernement mettent la charrue avant les bœufs. On a vu passer plusieurs annonces de soutien aux organismes censés aider les organismes pour maintenir et développer leurs équipes, mais ces mesures risquent fort de manquer leur cible si à la base, on ne permet pas aux organismes de maintenir et d’améliorer les conditions de travail des travailleuses et travailleurs du milieu. »

Comme le dit la ministre, c’est la première fois qu’un gouvernement nomme une responsable à l’action communautaire au sein de son cabinet. C’est une première que salue le RODCD. Nous espérons maintenant que cela va se concrétiser par des mesures qui répondent bien aux besoins de notre milieu et de l’ensemble de l’action communautaire autonome.

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Pour plus d’informations, communiquez avec :

Sylvain Lafrenière :

514-756-6303

ou par courriel au coordination@rodcd.org

Le RODCD déçu du budget 2023 : Aucune mesure d’indexation pour la DÉFENSE DES DROITS

Montréal, le 22 mars 2023 – Le Regroupement des organismes en défense collective des droits (RODCD) accueille avec insatisfaction le budget provincial du Québec 2023-2024, qui a été dévoilé hier par le ministre des Finances Eric Girard. Depuis plusieurs mois, le RODCD demande l’indexation des subventions à la mission des organismes de son secteur, la défense collective des droits, pour contrer le taux d’inflation qui frôle les 7 %. Aucune mesure de la sorte ne fait partie du budget de cette année. 

Les annonces faites l’an dernier lors du dépôt du Plan d’action gouvernemental en action communautaire (PAGAC) en matière de défense collective des droits et les sommes s’y rattachant étaient très décevantes, étant loin des besoins exprimés par le secteur. 

« Le secteur de la DCD a un manque de financement historique à rattraper. Un mécanisme d’indexation permettrait au moins aux groupes de ne pas s’appauvrir. Sans indexation, le contexte actuel de l’inflation sera désastreux. L’augmentation du coût de la vie, comme le loyer, les activités et l’amélioration des conditions de travail, fait aussi partie de la réalité des groupes ! » déclare Sylvain Lafrenière, coordonnateur du RODCD.  

L’indexation, une affaire de gros bon sens 

Le RODCD mentionne qu’en 2019, les organismes en défense collective des droits avaient obtenu une maigre indexation de 1%, qui avait été incluse dans le protocole d’entente de financement qui se termine cette année. Dans les derniers mois, ces groupes se sont mobilisés pour revendiquer non seulement le maintien de cette mesure arbitraire, mais pour mettre en place un mécanisme permanent, tenant véritablement compte de l’augmentation des coûts annuels rencontrés par les organismes. 

Plus d’une centaine de lettres ont été envoyées par des organismes du secteur à la grande majorité des députés de l’Assemblée nationale et plusieurs rencontres ont eu lieu. Le RODCD a aussi rédigé un mémoire dans le cadre des consultations prébudgétaires 2023-2024 pour faire part de ses inquiétudes. Le budget révélé hier était une excellente opportunité pour la ministre responsable de l’action communautaire et de la solidarité sociale, Chantal Rouleau, d’annoncer une quelconque aide à ces organismes pour faire face aux prochains mois. 

« Il faut une réelle indexation pour que les organismes puissent remplir leur mission. Il est extrêmement décevant que le gouvernement du Québec fasse la sourde oreille à nos demandes. Au final, c’est les communautés que les groupes rejoignent qui vont en souffrir. L’indexation, ce n’est qu’une affaire de gros bon sens ! » insiste M. Lafrenière.  

Ces organismes se rassembleront et marcheront vers l’Assemblée nationale le lendemain du dévoilement du budget, pour témoigner de leurs réalités face à l’appauvrissement qui les attend. Le point de rencontre sera la Place d’Youville, à 12h30, le 22 mars. Ce qui est sûr, c’est que le secteur de la défense collective des droits continuera à se battre pour obtenir un financement adéquat, à la hauteur des besoins grandissants de la population et de leurs membres. 

À propos du RODCD

Le Regroupement des organismes en défense collective des droits (RODCD) rassemble des organismes de base locaux et régionaux, des organismes nationaux, et des regroupements régionaux et nationaux du secteur de la défense des droits. Nous représentons près de 350 groupes partout au Québec. Notre mission est de revendiquer une plus grande reconnaissance, une autonomie respectée, et un meilleur financement des groupes en défense collective des droits. 

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LETTRE OUVERTE DU RODCD

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Lettre ouverte destinée à : 

Mme Chantal Rouleau, ministre responsable de la Solidarité sociale et l’Action communautaire 

M Éric Girard, ministre des Finances 

Mme Sonia Lebel, ministre responsable de l’administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor 

L’indexation, une question de survie! 

Sylvain Lafrenière, coordonnateur du Regroupement des organismes en défense collective des droits 

Au début du mois de décembre dernier, le Regroupement des organismes en défense collective des droits (RODCD) a rencontré la nouvelle ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire, Mme Chantal Rouleau. Il faut savoir que si la nouvelle ministre a la responsabilité de l’ensemble du dossier de l’action communautaire, le financement des quelque 350 organismes en défense collective des droits relève directement de son ministère.  

Cette première rencontre a porté presque uniquement sur l’indexation de nos subventions, une revendication de longue date de notre secteur et complètement omise dans le récent Plan d’action gouvernemental en action communautaire (PAGAC). 

Depuis cette rencontre, nous n’avons reçu aucune nouvelle de la ministre qui s’est pourtant lancée en tournée pour rencontrer les organismes communautaires. Le budget arrive pourtant à grands pas. De plus, les organismes ont démontré l’importance qu’ils accordent à cette demande légitime en envoyant nombre de lettres d’appui et demandes de rencontres à la grande majorité des élu-e-s de l’Assemblée nationale. Oui, les organismes en défense collective des droits sont fatigués de subir cette situation qui dure depuis trop longtemps. 

Rappelons rapidement certains faits : pendant plus de 15 ans, à la suite de l’adoption de la Politique de reconnaissance de l’action communautaire, les subventions aux organismes de défense collective des droits ont pratiquement été gelées. Les belles paroles soutenant l’importance de nos organismes pour l’avancement des droits au Québec ne sont restées que de belles paroles. 

Durant cette période, des dizaines d’organismes ont fermé leurs portes alors qu’un nombre bien plus important ont dû survivre avec du financement de projets, ou en obtenant du soutien auprès des communautés religieuses ou des fondations. Cette situation est d’autant plus inacceptable qu’une large partie des organismes communautaires ont bénéficié d’un mécanisme d’indexation, bien qu’imparfait, pendant toute cette période. 

Ce n’est qu’en 2019 qu’une première hausse significative est enfin arrivée. Bien que cette aide a été importante pour nombre d’organismes, elle était encore loin de répondre aux demandes exprimées par notre secteur. Les seuils minimums de financement établis à ce moment demeurent moindres que ce que l’on retrouve dans plusieurs autres secteurs du communautaire. Finalement, c’est moins des 2/3 des organismes qui ont vraiment profité d’une bouffée d’oxygène. Pour les autres, cette hausse n’a pas réussi à pallier l’absence d’un mécanisme d’indexation dans les années précédentes. 

Le nouveau plan d’action n’a pas grand-chose pour nous réjouir. Les sommes annoncées l’an dernier sont importantes certes, mais sont inégalement réparties. Le montant octroyé à la défense collective des droits ne représente même pas le quart de nos demandes et cela seulement pour 2027. 

La ministre a annoncé la semaine dernière une série de mesures pour soutenir les organismes et permettre, dit-elle, la rétention du personnel. Bien que n’étant pas mauvaises en soi, ces mesures risquent fort de manquer leur but si l’on continue de négliger l’essentiel. Selon Sylvain Lafrenière, coordonnateur du RODCD, « si la majorité des organismes communautaires n’offrent pas encore de programmes de régime de retraite ou d’assurance collective, ce n’est pas parce qu’ils ne connaissent pas l’existence des programmes adaptés, mais tout simplement parce qu’ils n’ont pas les revenus pour offrir ces avantages sociaux. » 

Pour nous, la meilleure solution pour renforcir la rétention du personnel commence par mettre en place un mécanisme permanent d’indexation. Cette politique permettait aux organismes de faire face à l’augmentation des dépenses et d’améliorer les conditions de travail des travailleuses et travailleurs du milieu. Nous ne pouvons pas nous permettre de voir s’effriter les récentes augmentations obtenues.  

C’est pourquoi le RODCD presse la ministre de se concerter rapidement avec ses collègues des Finances et du Conseil du Trésor afin de nous offrir une réponse dans le budget à venir. Au lendemain du budget, le 22 mars, les organismes de défense collective des droits seront devant l’Assemblée nationale. La réponse vous appartient. Nous voulons plus que de belles paroles! 

À propos du RODCD : 

Le Regroupement des organismes en défense collective des droits (RODCD) rassemble des organismes de base locaux et régionaux, des organismes nationaux, et des regroupements régionaux et nationaux qui travaillent dans le secteur de la défense des droits. Nous représentons près de 350 groupes en défense collective des droits partout au Québec. Notre mission est de revendiquer une plus grande reconnaissance, une autonomie respectée, et un meilleur financement des groupes en défense collective des droits. 

Offre d’emploi – Responsable à la vie associative (2ème affichage)

Sommaire du poste

Le RODCD recherche une personne motivée et prête à relever des défis! Sous la responsabilité de la coordination, la personne responsable à la vie associative devra soutenir la réalisation du plan d’action annuel, notamment l’implication des membres et la préparation de notre congrès l’automne prochain. Nous précisons qu’en tant que regroupement national, le poste est ouvert à la grandeur du Québec.

Tâches et responsabilités

  • Travailler à une campagne de recrutement auprès des organismes en DCD
  • En lien avec un comité de travail, préparer le congrès de l’automne 2023 du regroupement
  • Collaborer au bon fonctionnement de la vie associative et démocratique (intégration et soutien des membres, gestion du membrariat, etc.)
  • Préparer des rencontres de formation et d’informations auprès des membres
  • Représenter, à l’occasion, l’organisme dans divers comités et auprès de différents partenaires
  • Contribuer au suivi de certains dossiers politiques et rédiger divers documents

Autres

  • Assurer différentes tâches administratives ou logistiques découlant des responsabilités attribuées
  • Soutenir le travail global du RODCD et toutes autres tâches connexes

Qualifications requises

  • Adhésion à la mission et aux orientations générales du RODCD
  • Bonne connaissance du mouvement et des pratiques du milieu communautaire (comprenant la défense collective des droits)
  • Expérience de travail pertinente (incluant l’expérience militante)
  • Capacité et expérience en organisation d’activités et en animation de groupes
  • Aisance et intérêt à travailler en équipe, puis à interagir avec les membres
  • Polyvalence, bonne capacité d’adaptation, autonomie et esprit d’initiative
  • Aptitudes en planification et gestion des priorités (respect des échéanciers et rigueur)
  • Maîtrise du français à l’oral et à l’écrit
  • Bonne connaissance des outils informatiques, de la suite Office et des réseaux sociaux

Conditions de travail

Poste d’un an à 21 heures / semaine (possibilité de renouvellement)

Horaire flexible et possibilité de télétravail

Déplacements possibles sur le territoire du Québec

Entrée en poste: dès que possible

Salaire: 28$/heure et avantages sociaux après 6 mois de probation

Veuillez faire parvenir votre candidature (CV et lettre d’intérêt) au plus tard le jeudi 1er décembre, 17h00 à coordination@rodcd.org. Nous encourageons fortement les personnes vivant à la croisée d’une ou plusieurs situations d’oppression à postuler. À compétences égales, leurs candidatures seront privilégiées. Seules les personnes retenues seront contactées.

Offre d’emploi – Responsable à la vie associative

Voir l’offre d’emploi en version PDF

Offre d’emploi : Responsable à la vie associative

Le Regroupement des organismes en défense collective des droits (RODCD) représente près de 350 groupes en défense collective des droits au Québec. Le RODCD a pour mission de revendiquer, auprès des instances gouvernementales, une plus grande reconnaissance et un meilleur financement des groupes en défense collective des droits.

Sommaire du poste

Le RODCD recherche une personne motivée et prête à relever des défis! Sous la responsabilité de la coordination, la personne responsable à la vie associative devra soutenir la réalisation du plan d’action annuel, notamment l’implication des membres.

Tâches et responsabilités

  • Travailler à une campagne de recrutement auprès des organismes en DCD
  • En lien avec un comité de travail, préparer le congrès automne 2023 du regroupement
  • Collaborer au bon fonctionnement de la vie associative et démocratique (intégration et soutien des membres, gestion du membrariat, etc.)
  • Préparer des rencontres de formation et d’informations auprès des membres
  • Représenter, à l’occasion, l’organisme dans divers comités et auprès de différents partenaires
  • Contribuer au suivi de certains dossiers politiques et rédiger divers documents

Autres

  • Assurer différentes tâches administratives ou logistiques découlant des responsabilités attribuées
  • Soutenir le travail global du RODCD et toutes autres tâches connexes

Qualifications requises

  • Adhésion à la mission et aux orientations générales du RODCD
  • Bonne connaissance du mouvement et des pratiques du milieu communautaire (comprenant la défense collective des droits)
  • Expérience de travail pertinente (incluant l’expérience militante)
  • Capacité et expérience en organisation d’activités et en animation de groupes
  • Aisance et intérêt à travailler en équipe, puis à interagir avec les membres
  • Polyvalence, bonne capacité d’adaptation, autonomie et esprit d’initiative
  • Aptitudes en planification et gestion des priorités (respect des échéanciers et rigueur)
  • Maîtrise du français à l’oral et à l’écrit
  • Bonne connaissance des outils informatiques, de la suite Office et des réseaux sociaux

Conditions de travail

Poste d’un an à 21 heures / semaine (possibilité de renouvellement)

Horaire flexible et possibilité de télétravail

En temps normal, déplacements possibles sur le territoire du Québec

Entrée en poste : dès que possible

Salaire : 28 $ / heure et avantages sociaux après 6 mois de probation

Veuillez faire parvenir votre candidature (CV et lettre d’intérêt) au plus tard le jeudi 10 novembre 12h00 à coordination@rodcd.org. Nous encourageons fortement les personnes vivant à la croisée d’une ou plusieurs situations d’oppression à postuler. À compétences égales, leurs candidatures seront privilégiées. Nous précisons également que le poste est ouvert à la grandeur du Québec. Seules les personnes retenues seront contactées.