Soutien aux groupes de défense des droits : Toujours rien en vue !

Le RODCD profite du passage du ministre des Finances, M. Éric Girard, à la Chambre de commerce du Montréal métropolitain pour réagir à la mise à jour économique déposée par celui-ci mardi dernier. 

Le RODCD ne peut qu’ajouter sa voix à celles d’autres acteurs sociaux et de certains de ses membres pour déplorer le manque de solidarité sociale flagrant de cette mise à jour économique.  

Malgré le maintien d’une inflation forte et d’une crise du logement, pour ne nommer que ces deux aspects parmi d’autres, aucune annonce sérieuse n’a été faite pour soutenir les personnes en situation de pauvreté ou à faible revenu. 

On peut en dire autant en ce qui concerne le soutien à nos organismes qui soutiennent et défendent ces populations, souvent avec les moyens du bord. Pourtant, nos attentes sur différents enjeux demandent une réponse urgente. 

Le RODCD rappelle qu’il demande avec insistance depuis plus d’un la mise en place d’un mécanisme d’indexation basé sur les dépenses de fonctionnement de nos membres. Selon Sylvain Lafrenière, coordonnateur du RODCD, « cette injustice demeure depuis trop longtemps. La politique de reconnaissance de l’action communautaire existe depuis 20 ans et aucun gouvernement n’y a répondu. C’est de base ! Si tu prétends sérieusement soutenir les organismes, la première chose à faire ce serait de t’assurer qu’ils ne s’appauvrissent pas ! » 

Actuellement, le gouvernement prétend rehausser le financement des organismes communautaires, mais cela est faux pour les organismes en défense collective des droits, puisque les hausses annoncées pour les trois prochaines années ne comblent même pas l’inflation actuelle. 

Aussi, la situation des locaux est préoccupante pour plusieurs de nos membres. Certains sont même menacés d’expulsion à court terme. Encore là, le RODCD est en attente d’un programme vraiment structurant qui va permettre aux organismes de trouver des solutions. 

Finalement, les sommes annoncées dans le cadre du PAGAC 2022-2027 pour ajouter de nouveaux organismes en attente de financement sont nettement insuffisantes pour répondre aux besoins. La situation est fortement préoccupante dans certains secteurs, notamment en environnement où plusieurs groupes risquent finalement de fermer sous peu, faute de ressources.  

Le ministre des Finances ne peut se réfugier simplement sur le manque d’argent quand ce soi-disant manque d’argent découle beaucoup des choix qu’il a lui-même faits. Rappelons notamment la hausse importante des salaires des élu-es et surtout les baisses d’impôt qui, comme d’habitude, ont bénéficié aux mieux nantis. 

En fait, il n’est pas surprenant que M. Girard aille discuter de cette mise à jour avec le milieu des affaires. Pour notre part, le RODCD attend toujours un ministre des Finances qui va se préoccuper du reste de la population et des organismes qui les représentent et qui viendra les rencontrer aussi.

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Pour information : Sylvain Lafrenière, coordonnateur du RODCD

Processus d’indexation : La défense collective des droits voit rouge !

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Montréal, le 20 septembre 2023 – Le Regroupement des organismes en défense collective des droits (RODCD) manifeste ce matin, en compagnie de groupes membres de Montréal et des régions avoisinantes, devant les bureaux de comté de la ministre Mme Chantale Rouleau, responsable de la Solidarité sociale et de l’action communautaire, pour lui faire part de notre impatience face à la lenteur de l’avancement de ce dossier. 

Rappelons que le RODCD est en campagne depuis bientôt un an afin d’obtenir un mécanisme d’indexation complet et couvrant la hausse des dépenses de fonctionnement des organismes. Cette campagne a été lancée suite aux nombreuses représentations que le RODCD a menées par le passé, notamment lors des consultations qui ont mené au Plan d’action gouvernemental en action communautaire en 2022, et qui sont restées lettre morte.  

Cette situation est d’autant plus inacceptable que la majorité des organismes communautaires autonomes bénéficient d’un mécanisme d’indexation depuis de nombreuses années. Le RODCD et ses membres font partie des secteurs toujours laissés en plan par l’actuel gouvernement et ses prédécesseurs.   

D’une certaine façon, la ministre ment à la population en répétant que les sommes annoncées dans le cadre du PAGAC constituent un rehaussement du financement des organismes. Selon Sylvain Lafrenière, coordonnateur du RODCD, « les sommes annoncées pour cette année financière et les trois prochaines sont tellement minimes qu’elles ne compensent même pas la hausse actuelle de l’inflation. Dans les faits, si rien n’est fait rapidement, c’est une nouvelle période d’appauvrissement des organismes qui s’ouvre actuellement ».  

Les hausses des dernières années accordées au secteur de la défense collective des droits ont certes donné un peu d’oxygène et permis de régler partiellement les inégalités de financement les plus criantes entre les organismes du secteur, mais il reste encore beaucoup à faire.  

Encore aujourd’hui, les organismes de défense collective des droits sont toujours parmi les moins bien financés dans l’ensemble des organismes en action communautaire autonome. En refusant de mettre en place rapidement un mécanisme d’indexation, cet écart va à nouveau se creuser.  

C’est pourquoi le RODCD est venu dire à la ministre qu’il ne peut se contenter de ce vague engagement d’inclure un tel mécanisme dans un éventuel projet de loi. Nous avons besoin d’un échéancier beaucoup plus précis et d’un engagement plus clair de la part de la ministre. Le RODCD est prêt à collaborer avec elle afin de convaincre ses collègues au sein du conseil des ministres. Notre attente n’a que trop duré ! Nous voulons un mécanisme d’indexation maintenant ! 

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Contact : 

Sylvain Lafrenière, coordonnateur du RODCD 

Bureau : 438-380-8800  

Cellulaire : 514-756-6303  

Courriel : coordination@rodcd.org 

Le RODCD déçu du budget 2023 : Aucune mesure d’indexation pour la défense des droits

Montréal, le 22 mars 2023 – Le Regroupement des organismes en défense collective des droits (RODCD) accueille avec insatisfaction le budget provincial du Québec 2023-2024, qui a été dévoilé hier par le ministre des Finances Eric Girard. Depuis plusieurs mois, le RODCD demande l’indexation des subventions à la mission des organismes de son secteur, la défense collective des droits, pour contrer le taux d’inflation qui frôle les 7 %. Aucune mesure de la sorte ne fait partie du budget de cette année. 

Les annonces faites l’an dernier lors du dépôt du Plan d’action gouvernemental en action communautaire (PAGAC) en matière de défense collective des droits et les sommes s’y rattachant étaient très décevantes, étant loin des besoins exprimés par le secteur. 

« Le secteur de la DCD a un manque de financement historique à rattraper. Un mécanisme d’indexation permettrait au moins aux groupes de ne pas s’appauvrir. Sans indexation, le contexte actuel de l’inflation sera désastreux. L’augmentation du coût de la vie, comme le loyer, les activités et l’amélioration des conditions de travail, fait aussi partie de la réalité des groupes ! » déclare Sylvain Lafrenière, coordonnateur du RODCD.  

L’indexation, une affaire de gros bon sens 

Le RODCD mentionne qu’en 2019, les organismes en défense collective des droits avaient obtenu une maigre indexation de 1%, qui avait été incluse dans le protocole d’entente de financement qui se termine cette année. Dans les derniers mois, ces groupes se sont mobilisés pour revendiquer non seulement le maintien de cette mesure arbitraire, mais pour mettre en place un mécanisme permanent, tenant véritablement compte de l’augmentation des coûts annuels rencontrés par les organismes. 

Plus d’une centaine de lettres ont été envoyées par des organismes du secteur à la grande majorité des députés de l’Assemblée nationale et plusieurs rencontres ont eu lieu. Le RODCD a aussi rédigé un mémoire dans le cadre des consultations prébudgétaires 2023-2024 pour faire part de ses inquiétudes. Le budget révélé hier était une excellente opportunité pour la ministre responsable de l’action communautaire et de la solidarité sociale, Chantal Rouleau, d’annoncer une quelconque aide à ces organismes pour faire face aux prochains mois. 

« Il faut une réelle indexation pour que les organismes puissent remplir leur mission. Il est extrêmement décevant que le gouvernement du Québec fasse la sourde oreille à nos demandes. Au final, c’est les communautés que les groupes rejoignent qui vont en souffrir. L’indexation, ce n’est qu’une affaire de gros bon sens ! » insiste M. Lafrenière.  

Ces organismes se rassembleront et marcheront vers l’Assemblée nationale le lendemain du dévoilement du budget, pour témoigner de leurs réalités face à l’appauvrissement qui les attend. Le point de rencontre sera la Place d’Youville, à 12h30, le 22 mars. Ce qui est sûr, c’est que le secteur de la défense collective des droits continuera à se battre pour obtenir un financement adéquat, à la hauteur des besoins grandissants de la population et de leurs membres. 

À propos du RODCD

Le Regroupement des organismes en défense collective des droits (RODCD) rassemble des organismes de base locaux et régionaux, des organismes nationaux, et des regroupements régionaux et nationaux du secteur de la défense des droits. Nous représentons près de 350 groupes partout au Québec. Notre mission est de revendiquer une plus grande reconnaissance, une autonomie respectée, et un meilleur financement des groupes en défense collective des droits. 

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Le RODCD réagit de façon mitigée aux nouvelles sommes pour les groupes en défense collective des droits

Montréal, le 28 juin 2022 – Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, M. Jean Boulet fait savoir cette semaine, par le biais d’une lettre envoyée aux organismes, le montant supplémentaire qu’ils recevront cette année pour le soutien à leur mission. Cette somme découle de la répartition des montants destinés aux groupes en défense collective des droits, à la suite de la sortie du plan d’action gouvernemental en action communautaire (PAGAC) annoncé le mois dernier par le ministre. Le montant global pour le secteur est de 4,66 M$ en 2022-23 

À l’évidence, le Regroupement des organismes en défense collective des droits (RODCD) ne peut que se réjouir de ce nouvel apport, qui fait suite à celui de 2019, qui permettra un relèvement du financement de l’ensemble des groupes du secteur tout en continuant de réduire les écarts entre les groupes par l’augmentation des planchers de financement des organismes. Cette répartition répond pour l’essentiel à la proposition soumise par le RODCD. 

Il faut également mentionner l’annonce d’une enveloppe pour financer de nouveaux groupes. Toutefois, les sommes annoncées ne vont permettre l’ajout que de quelques groupes. On est encore loin d’une réelle stratégie permettant à terme de consolider certains secteurs, notamment en environnement. 

Or, l’avenir demeure inquiétant si de nouvelles mesures ne sont pas annoncées dans le courant de l’année. Les sommes prévues dans les quatre prochaines années sont nettement insuffisantes. Le montant annoncé totalise seulement 2,7 M$ pour les organismes, ce qui est loin de répondre aux besoins identifiés par le RODCD et ses membres. 

Pire, pour l’instant aucun mécanisme d’indexation n’est prévu, selon le PAGAC. Si la situation n’est pas corrigée, il s’agirait d’un recul majeur pour le RODCD. Nous avons enfin obtenu, après plus de 15 ans de gel des subventions, un mécanisme d’indexation partiel en 2019. Non seulement ce mécanisme doit être maintenu, mais il doit être bonifié, minimalement à la hauteur de l’indice des prix à la consommation. Pour Sylvain Lafrenière, coordonnateur du RODCD, « Il faut mettre un frein à cette situation. On se retrouve toujours à perdre nos gains dans les années suivantes avec le système actuel. Si la hausse de l’inflation se maintient au niveau actuel, nos organismes vont perdre l’augmentation de cette année d’ici un an ou deux. On ne veut pas revivre la situation d’avant 2019 où la majorité des groupes se sont appauvris. » 

De plus, dans l’ensemble du PAGAC, on ne trouve rien touchant la consolidation de la défense collective des droits. C’est plutôt décevant, pour le RODCD, il s’agit du deuxième plan d’action qui ne propose aucune mesure concrète soutenant adéquatement « l’apport particulier et essentiel des organismes à la vitalité du débat démocratique », comme l’affirme le gouvernement dans la politique de reconnaissance de l’action communautaire (PRAC).  

Le RODCD va également suivre de près l’application de certaines mesures de soutien contenues dans le PAGAC afin de s’assurer que celles-ci répondent bien aux besoins des organismes et respectent la spécificité de l’action communautaire autonome et l’autonomie de nos organismes. Le RODCD s’inquiète également de la naissance de la Table nationale des partenaires qui n’a jamais fait partie des demandes du mouvement. Le RODCD va suivre de près l’évolution de celle-ci et réagira en fonction du rôle que veut lui faire jouer le gouvernement. 

À PROPOS DU RODCD

Le Regroupement des organismes en défense collective des droits (RODCD) rassemble des organismes et des regroupements nationaux, représentant près de 350 organismes sans but lucratif. Sa mission est de revendiquer une plus grande reconnaissance et un meilleur financement des groupes en défense collective des droits. Ces organismes œuvrent dans plusieurs secteurs : droits des femmes, droit au logement, droit à un revenu décent, droits des travailleuses et des travailleurs, droit des personnes ainées, droit à une société non discriminatoire, droit à un environnement sain, et plus.

Contact : 

Sylvain Lafrenière

Regroupement des organismes en défense collective des droits (RODCD) 

coordination@rodcd.org  

(514) 265-1076 

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Le RODCD réagit avec déception aux engagements miniMES du budget envers les groupes de défense des droits

Montréal, le 24 mars 2022 – Le Regroupement des organismes en défense collective des droits (RODCD) accueille avec déception et appréhension les annonces contenues dans le budget provincial dévoilé mardi par le ministre Éric Girard. Il ressort du document qu’aucun engagement ferme n’est mentionné envers le secteur de la défense collective des droits sauf pour les nouveaux groupes, selon l’expression du gouvernement.

La porte reste ouverte, mais il faudra attendre le dépôt du plan d’action gouvernemental en action communautaire avant de savoir si une aide sera accordée et à quelle hauteur sera celle-ci. On peut toutefois déjà être assuré que les sommes supplémentaires, si elles se concrétisent, seront bien en dessous des besoins réels des organismes du secteur.

Le RODCD fait actuellement circuler une Déclaration déjà signée par plus de 120 groupes en défense collective des droits. Celle-ci réclame notamment un investissement supplémentaire de 30 millions de dollars au programme financier de Promotion des droits dès cette année. Cette demande est pleinement justifiée quand l’on considère que le secteur n’a connu qu’une seule hausse significative des subventions en plus de 20 ans.

Pour Sylvain Lafrenière, coordonnateur du RODCD, « les annonces du budget sont décevantes pour le moins. Même dans le meilleur des scénarios l’aide n’atteindra probablement pas la moitié de la somme que l’on demandait cette année et en plus pas avant cinq ans! Difficile de voir dans ces conditions comment le gouvernement peut prétendre que cela nous donnera les moyens véritables de renforcer nos actions et d’améliorer les conditions de travail des travailleuses et travailleurs dans les organismes. »

La pandémie de la COVID-19 a pourtant démontré encore plus l’importance des groupes de l’action communautaire autonome pour le filet social. Les groupes en défense collective des droits, particulièrement, ont contribué à défendre les communautés les plus vulnérables, et ainsi veiller à ce que les gouvernements mettent en place des mesures pour soutenir celles-ci pendant la crise.

Le Regroupement des organismes en défense collective des droits attend donc avec grande impatience le Plan d’action gouvernemental en action communautaire, qui confirmera l’engagement du gouvernement Legault envers le financement et la reconnaissance de l’ensemble des groupes en action communautaire autonome.

À propos du RODCD

Le Regroupement des organismes en défense collective des droits (RODCD) rassemble des organismes et des regroupements nationaux, représentant près de 350 organismes sans but lucratif. Sa mission est de revendiquer une plus grande reconnaissance et un meilleur financement des groupes en défense collective des droits. Ces organismes œuvrent dans plusieurs secteurs : droits des femmes, droit au logement, droit à un revenu décent, droits des travailleuses et des travailleurs, droit des personnes ainées, droit à une société non discriminatoire, droit à un environnement sain, et plus.

Contact :

Sylvain Lafrenière

Regroupement des organismes en défense collective des droits (RODCD)

coordination@rodcd.org

(514) 265-1076

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Financement de 1,5M$ Accordé aux organismes en défense collective des droits insatisfaisant, selon les groupes concernés

Montréal, le 10 février 2022 – Le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale a annoncé aujourd’hui, par le biais d’une lettre envoyée aux organismes, l’octroi d’un financement ponctuel d’environ 1,5 millions de dollars accordé à tous les organismes d’action communautaire du secteur de la défense collective des droits.

Le Regroupement des organismes en défense collective des droits (RODCD) accueille favorablement cette annonce de financement additionnel. Toutefois, ce financement ponctuel ne résout en rien le manque de financement chronique des organismes en défense collective des droits qui n’est pas à la hauteur du financement nécessaire pour remplir entièrement notre mission.

Comme le rappelle Sylvain Lafrenière coordonnateur du RODCD, « Les organismes en défense collective des droits souffrent du manque de financement et des problèmes qui en découlent : Incapacité d’offrir un salaire décent pour les ressources humaines qualifiées, manque de matériel nécessaire et de ressources adéquates pour servir toute la population. »

De plus, la pandémie de la COVID-19 a exacerbé cette situation et démontré le travail essentiel effectué par les groupes en action communautaire autonome pour le filet social québécois et le soutien à la population. Les groupes de défense collective des droits n’ont pas été reste, palliant souvent aux lacunes gouvernementales pour faire reconnaître et respecter les droits de la population dans ce contexte particulier.

Rappelons que le RODCD revendique depuis 2015 un montant d’au moins 40M$ de plus pour soutenir les organismes et regroupements en défense collective des droits. Ce montant servirait à augmenter sensiblement le financement des groupes actuellement soutenu par le programme, accueillir de nouveaux groupes qui sont toujours en attente de financement et instaurer de façon permanente un mécanisme d’indexation conséquent.

Le RODCD espère donc que l’annonce d’aujourd’hui soit suivie d’une autre qui s’attaquera véritablement aux problèmes récurrents auxquels font toujours face nos organismes, et cela dès le prochain budget!

À propos du RODCD

Le Regroupement des organismes en défense collective des droits (RODCD) rassemble des organismes et des regroupements nationaux, représentant près de 350 organismes sans but lucratif. Sa mission est de revendiquer une plus grande reconnaissance et un meilleur financement des groupes en défense collective des droits. Ces organismes œuvrent dans plusieurs secteurs : droits des femmes, droit au logement, droit à un revenu décent, droits des travailleuses et des travailleurs, droit des personnes ainées, droit à une société non discriminatoire, droit à un environnement sain, et plus.

Offre d’emploi

Responsable à la mobilisation et aux communications

Le Regroupement des organismes en défense collective des droits (RODCD) représente près de 350 groupes en défense collective des droits au Québec. Le RODCD a pour mission de revendiquer, auprès des instances gouvernementales, une plus grande reconnaissance et un meilleur financement des groupes en défense collective des droits.

Sommaire du poste

Présentement dans une période de développement, le RODCD recherche une personne motivée et prête à relever des défis! Sous la responsabilité de la coordination, la personne responsable à la mobilisation et aux communications devra soutenir la réalisation du plan d’action annuel et la restructuration en cours de l’organisme.

Tâches et responsabilités

Mobilisation

  • Coordonner divers comités
  • Participer à l’organisation de différentes activités, assemblées et campagnes
  • Collaborer au bon fonctionnement de la vie associative et démocratique (intégration et soutien des membres, gestion du membrariat, etc.)
  • Représenter, à l’occasion, l’organisme dans divers comités et auprès de différents partenaires

Communication

  • Avec la coordination, participer activement aux communications internes et externes 
    • Collaborer à la planification et à la mise en œuvre de stratégies de communication dont :
      • Réaliser des infolettres et créer des outils d’information et de rayonnement
      • Entretenir et développer le site Internet et les réseaux sociaux
      • Rédiger des communiqués ou des articles et effectuer la diffusion
      • Contribuer au suivi de certains dossiers politiques et rédiger divers documents

Autres

  • Assurer différentes tâches administratives ou logistiques découlant des responsabilités attribuées
  • Soutenir le travail global du RODCD et toutes autres tâches connexes

Qualifications requises

  • Adhésion à la mission et aux orientations générales du RODCD
  • Bonne connaissance du mouvement et des pratiques du milieu communautaire (comprenant la défense collective des droits)
  • Expérience de travail pertinente (incluant l’expérience militante)
  • Capacité et expérience en mobilisation/action collective, en communication et en analyse politique
  • Aisance et intérêt à travailler en équipe, puis à interagir avec les membres
  • Polyvalence, bonne capacité d’adaptation, autonomie et esprit d’initiative
  • Aptitudes en planification et gestion des priorités (respect des échéanciers et rigueur)
  • Maîtrise du français à l’oral et à l’écrit
  • Bonne connaissance des outils informatiques, de la suite Office et des réseaux sociaux
  • Facilité avec la gestion d’un site web et d’un outil d’envoi d’infolettre
  • Atouts supplémentaires : connaissance d’une base de données et d’un logiciel de graphisme ou de mise en page

Conditions de travail

Poste d’un an à 28 heures / semaine (possibilité de renouvellement)

Horaire flexible et possibilité de télétravail (en cohérence avec les besoins de l’organisme)

En temps normal, déplacements possibles sur le territoire du Québec

Entrée en poste : dès que possible

Salaire : 27 $ / heure et avantages sociaux après 6 mois de probation

Veuillez faire parvenir votre candidature (CV et lettre d’intérêt) au plus tard le 25 mai 17h à coordination@rodcd.org. Nous encourageons fortement les personnes vivant à la croisée d’une ou plusieurs situations d’oppression à postuler. À compétences égales, leurs candidatures seront privilégiées. Seules les personnes retenues seront contactées. Les entrevues auront lieu en fin mai ou début juin.

Offre d’emploi – coordination

Le Regroupement des organismes en défense collective des droits (RODCD) représente près de 350 groupes en défense collective des droits au Québec. Le RODCD a pour mission de revendiquer, auprès des instances gouvernementales, une plus grande reconnaissance et un meilleur financement des groupes en défense collective des droits. Le RODCD recherche une personne autonome et organisée, faisant preuve d’adaptation, pour assumer la coordination du regroupement et mener à bien sa consolidation en cours.

Sommaire du poste

Sous la responsabilité du comité de coordination du regroupement (qui agit à titre de CA), la personne à la coordination devra veiller au bon fonctionnement de l’organisme, assurer la planification, la réalisation et l’évaluation du plan d’action annuel et mener la réorganisation en cours de l’organisme.

Tâches et responsabilités

  • Assurer et optimiser la gestion administrative, financière et matérielle
  • Encadrer et soutenir les membres de l’équipe de travail
  • Assurer la vie associative avec l’équipe de travail, notamment la préparation, l’organisation et le suivi des rencontres du comité de coordination, des assemblées générales et des comités de travail
  • Avec l’équipe de travail, organiser la mobilisation et assurer le soutien auprès des membres
  • Assurer la rédaction de différents documents (rapport annuel, plan d’action, etc.) et encadrer les communications internes et externes
  • Assurer le suivi des dossiers politiques en collaboration avec le comité de coordination
  • Représenter le regroupement et assurer les liens auprès de différents partenaires et instances
  • Assurer la gestion et la réalisation de projets particuliers
  • Réaliser toutes les autres tâches et mandats identifiés par le comité de coordination

Qualifications requises

  • Adhésion à la mission et aux orientations générales du RODCD
  • Bonne connaissance du mouvement et des pratiques du milieu communautaire et de la défense collective des droits
  • Expérience de travail pertinente (mouvement populaire et/ou expérience militante)
  • Capacité et expérience en mobilisation, action collective et analyse politique
  • Aisance et intérêt à travailler en équipe et à interagir avec les membres
  • Polyvalence, bonne capacité d’adaptation, autonomie et esprit d’initiative
  • Aptitudes en planification, organisation et gestion des priorités (respect des échéanciers, rigueur)
  • Bonne capacité de communication et de vulgarisation
  • Bonne maîtrise du français à l’oral et à l’écrit
  • Bonne connaissance des outils informatiques et de la suite Office

Conditions de travail

Poste à 28 heures / semaine

Possibilité de télétravail et horaire flexible (en cohérence avec les besoins de l’organisme)

Déplacements possibles sur le territoire du Québec

Entrée en poste : dès que possible

Salaire : 30 $ / heure plus avantages sociaux après 3 mois de probation

Veuillez faire parvenir votre candidature (CV et lettre d’intérêt) au plus tard le 7 avril à midi (12h00) à presidence@rodcd.org. Nous encourageons fortement les personnes vivant à la croisée d’une ou plusieurs situations d’oppression à postuler. Leurs candidatures seront privilégiées. Seules les personnes retenues seront contactées. Les entrevues auront lieu dans la semaine du 12 avril 2021.

FONDS D’URGENCE COVID-19 DANS LE SECTEUR COMMUNAUTAIRE : UNE AIDE GOUVERNEMENTALE D’APPOINT APPRÉCIÉE, MAIS INSUFFISANTE SELON LES GROUPES DE DÉFENSE DE DROITS

Montréal, le 21 septembre 2020 – Le Regroupement des organismes de défense collective des droits (RODCD) accueille favorablement l’annonce d’un fonds d’urgence par le ministre Jean Boulet, bien que les besoins des groupes de défense des droits s’élèvent au-delà des sommes annoncées.

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Impacts de la crise de la COVID-19 sur les groupes en DCD

Face à l’épidémie mondiale de la COVID-19, le gouvernement du Québec a déclaré l’état d’urgence le 13 mars 2020. Depuis, les organismes en défense collective des droits (DCD), reconnus par le Secrétariat à l’action communautaire autonome et aux initiatives sociales (SACAIS), participent activement aux réponses à la crise sanitaire, économique et sociale qui secoue le Québec. Dans ce contexte, les groupes en DCD font face à une situation inédite qui transforme leur fonctionnement interne, leur vie associative et leurs activités.

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